Nous aurons gagné la parité en sport quand on arrêtera de parler de football féminin, et qu’on parlera simplement de football. Et je ne dis pas uniquement ça parce que nous avons chez Ecolo une coprésidente qui joue au football.
Je me réjouis de constater que les femmes qui s’illustrent dans le sport commencent à être de plus en plus nombreuses. Pourtant, les obstacles restent encore nombreux.
Il y a d’abord la question des stéréotypes. Car en effet, les femmes démarrent leur vie avec une société qui ne les imagine à priori que dans une partie limitée de disciplines.
Lorsqu’elles osent se lancer, elles sont confrontées à au moins trois problèmes très importants :
- Les infrastructures sont largement inégales ;
- Les rémunérations perçues sont très inégalitaires ;
- La visibilité de leurs performances est moindre.
De plus, en général, les associations qui s’engagent dans le sport féminin ont une mission qui va plus loin. En effet, elles revêtent un volet social fort. Je pense notamment à la Cens Academy développe un projet social et éducatif par le sport. Il a permis à Amal Amjahid, championne mondiale du Jiu-Jitsu d’émerger.
J’accorde également beaucoup d’importance à la mixité, qui permet aux hommes et aux femmes de jouer ensemble permettant de sortir du stéréotype selon lequel une femme ne serait pas capable de se mesurer à un homme.
Ainsi, j’ai interpellé la Ministre Nawal Ben Hamou en charge du Sport afin de lui demander quelle est aujourd’hui la répartition genrée des budgets sportifs et si elle a déjà pu travailler sur la question de la mise en valeur des rôles modèles féminin dans le sport chère à mes yeux.