Le 17 novembre, cela fera un an que la planète lutte contre la pandémie de Covid-19. Si cette année s’est avérée lourdes de conséquences à tous niveaux, elle nous a aussi apporté son lot de leçons, notamment sur la question de l’importance des données de santé dans la gestion d’une crise sanitaire de cette ampleur. Comment répertorier les cas à travers le monde et étudier leur évolution ? Comment traiter ces données et faire évoluer les mesures en fonction ? Comment collaborer entre pays pour avancer plus efficacement dans la gestion de la crise ?

Sur tous ces aspects, les questions d’Open Data et d’Open Science ont toute leur importance, parce qu’elles garantissent la transparence et l’accessibilité des informations.

Les données ouvertes, également appelées « open data », sont des données publiques et informatisées qui peuvent être réutilisées gratuitement. Ces données peuvent être de différentes natures, et concerner des études scientifiques : c’est ce qu’on appelle alors l’open science. Celle-ci répond à des impératifs de transparence, de démocratie et de science collaborative. Ce commun du savoir et du partage de la connaissance constitue une véritable mine d’or pour la recherche qui profitera in fine aux citoyens.

La question de l’open data prend donc tout son sens en cette période de lutte contre la Covid-19. En effet, le partage de données scientifiques à ce sujet permet, entre autres :

  • une meilleure information de la population, et donc une lutte contre les « fake news » qui se propagent énormément sur les réseaux sociaux.
  • une meilleure circulation des données à destination des chercheurs et des scientifiques, et ce au niveau international. Les analyses, graphiques, observations et nouvelles hypothèses par exemple, sont réalisés grâce à cette transparence dans la publication des données.
  • une meilleure prise de décision face à l’évolution de la situation et à l’urgence qui en découle selon les régions.

Chez nous, à la fin du mois de mars et alors que le confinement était déjà bien entamé, plusieurs scientifiques belges se sont plaint du manque de données publiques pour gérer la crise. Depuis lors, les organismes belges sont passés au partage des données en open data, ce qui constitue une merveilleuse avancée pour le monde scientifique et, dès lors, la recherche Covid.

Au final, il s’agit d’entretenir un cercle vertueux : grâce aux données partagées publiquement, les scientifiques réalisent un travail plus efficace, qui est à son tour partagé et donne lieu à de nouvelles données en fonction de la réaction des gouvernements.

 

Sources :

COVID-19: How open data can help us beat the pandemic

Coronavirus. L’open-data, alliée essentielle dans la lutte contre le Covid-19