Aujourd’hui a eu lieu au Parlement bruxellois la Commission pour l’Egalité des Chances et les Droits des Femmes. Le focus du jour : la crise du Coronavirus et ses conséquences sur les minorités, et en particulier sur les femmes. L’occasion pour Ecolo d’interroger la Secrétaire d’Etat à l’Egalité des chances, Nawal Ben Hamou, sur les mesures prises depuis le début de la crise, et surtout de revenir sur les priorités d’Ecolo en la matière.
La crise sanitaire n’a pas fini de nous occuper. Et ses conséquences sociales et économiques, certaines personnes, et parmi elles beaucoup de femmes, les ressentiront encore des mois, voire des années. En étant en première ligne sur le terrain, en première ligne à la maison, et en première ligne dans les solidarités, leur situation est de plus en plus préoccupantes . Les femmes occupent une majorité des emplois de première ligne dans la crise : on compte 98% de femmes chez les aides soignantes à domiciles, 91% de femmes chez les aides soignantes en institution et 91% de femmes infirmières (niveau intermédiaire).
De façon générale, les femmes ont des situations professionnelles plus fragiles, des contrats précaires, à temps partiel, moins bien rémunérés. Les CPAS et autres structures ont vu augmenter les demandes d’aides durant la crise. Les profils sont très variés : des travailleuses à temps partiel qui se retrouvent en chômage économique avec seulement une partie de leur salaire, ou des petites indépendantes, qui parvenaient déjà tout juste à boucler leurs fins de mois et qui se retrouvent sans emploi.
Pour cette raison, Ecolo demande à Nawal Ben Hamou de mettre en place à la Région des mécanismes à la fois pour évaluer les répercussions de la Crise sur les femmes, mais également pour mieux les protéger et préparer l’Après.