Le mardi 21 janvier à vu le lancement de la toute nouvelle Commission pour l’Egalité des chances et les Droits des femmes au Parlement bruxellois. Et j’ai l’immense chance d’en être la Présidente. Tellement de projets à mener !
Aujourd’hui, l’égalité des chances prend une place à part entière dans les préoccupations de notre société. Le temps où celle-ci se construisait sans tenir compte de la multiplicité des individus qui la composent est en passe d’être révolu. C’est en ce sens que cette commission va dès aujourd’hui s’atteler à construire une Région la plus inclusive pour ses citoyens et ses citoyennes, quelque soit leur âge, leur sexe, leur origine sociale, nationale ou ethnique, leurs convictions philosophiques, religieuses ou politiques, leur éventuel état de santé ou handicap, etc.
Les questions d’égalité entre les femmes et les hommes et de droits des femmes vont également être traitée dans cette Commission, sortant ainsi du fonctionnement du Comité d’avis, qui ne nous donnait qu’une voix indicative. Alors puisque je note ici la présence de beaucoup de nouveaux visages, je souhaite juste insister sur le fait que si l’emballage change, la dynamique, elle, reste identique.
Notre souhait est de traiter du sujet de façon large : les violences faites aux femmes, leur représentation en politique, dans l’administration publique, et dans le secteur de l’emploi et de la formation. Mais aussi les femmes en situation particulières comme les femmes au chômage, en prison, migrantes, ou encore sans-abris. etc.
L’objectif est de développer ici des actions politiques visant à faire de notre région une Région exemplaire en matière d’égalité entre les femmes et les hommes. L’approche qui a été défendue jusqu’à présent est résolument transversale et se développe en parallèle sur plusieurs axes. J’en retiendrai au moins 3.
Nous voulons développer des politiques visant à protéger les femmes, puisque c’est ce que le mouvement #MeToo et les mobilisations contre les violences faites aux femmes ont pointé comme étant le plus urgent. C’est effectivement souvent une question qui devient tragiquement … vitale !
Nous voulons ensuite garantir une place aux femmes. D’abord une place physique, un espace sécurisé, dans nos rues, dans nos transports, nos parcs, en faisant en sorte que toutes les infrastructures leurs soient accueillantes. Mais aussi une place dans l’économie, l’emploi, la formation, pour qu’elles puissent devenir + actives encore.
Enfin, nous voulons valoriser les femmes, et leur permettre de prendre cette place. Qu’elles se sentent légitimes. Nous voulons susciter des vocations et voir s’ouvrir des portes. C’est ainsi que petit à petit, année après année, le changement culturel nécessaire à atteindre l’égalité des femmes et des hommes et à garantir durablement les droits des femmes pourra voir le jour.
Ces grands chantiers, liés à l’égalité des chances, à l’égalité entre les femmes et les hommes et aux droits des femmes, nous comptons les mener avec le monde associatif et le terrain, et nous tâcherons de faire de cette Commission un lieu d’échange, pour construire le futur de notre Région.